Capteur de pression relative avec séparateurs – FKB
ref : FKBÀ partir de
2437,00 € DécouvrirL’enjeu pour les usines de papier et de carton est de faire face à des exigences de productions élevées tout en maîtrisant les coûts et les émissions de CO2. Pour améliorer l’efficacité énergétique et répondre à des problématiques complexes, l’usage d’instruments de mesure et d’analyse (mesure de pression, mesure de débit, mesure de température, mesure de niveau, comptage d’énergie, analyse de gaz). Il est indispensable qu’ils soient précis, stables, robustes et adaptés à vos différents procédés de fabrication. Ces appareils de mesure permettent en plus de préserver la longévité de vos installations et de garantir la qualité des produits.
Les instruments de mesure Fuji Electric accompagnent les professionnels de l’industrie papetière et du carton durant chaque phase de leur procédé de fabrication de papier et de carton afin de :
Qualité de la production
Efficacité énergétique
Respect des normes et règlementations
Optimisation de la production
La pâte à papier est une masse de fibres composées de dérivés de bois (chiffons de cotons ou de lin, déchets papier, etc.).
La pâte de bois provient de feuillus et de résineux. Elle se compose de cellulose (à 50 %) et de lignine et d’hémicellulose (pour les 50 % restant).
Le procédé de mise en pâte est effectué dans de grands digesteurs où les copeaux de bois sont mélangés à la liqueur blanche (comme le sulfate ou l’hydroxyde de sodium), puis cuit à très haute température et sous haute pression. Durant ce procédé, la fibre de cellulose, utilisée comme matériau principal dans la fabrication du papier grâce à ses propriétés liantes, est séparée de la lignine et de l’hémicellulose.
La liqueur noire, utilisée dans le procédé de fabrication de la pâte à papier, contient des résidus de lignine, d’hémicellulose et de produits chimiques. Bien qu’elle soit toxique, elle peut servir de biocarburant : la vapeur obtenue après le passage de la liqueur noire en chaudière de récupération sert de carburant au turbo générateur. Elle peut également être utilisée pour le séchage du papier ou pour la récupération des produits chimiques.
Les papiers recyclés sont mélangés dans le pulpeur lors de la mise en pâte.
La filtration permet d’éliminer les grands contaminants.
Lors du désencrage, l’ajout d’un produit chimique provoque la séparation des particules hydrophobes (les encres) des particules hydrophiles (la pâte à papier).
Le mélange est ensuite aéré dans la cellule de flottation et la mousse attachée aux particules hydrophobes est collectée.
Enfin, la pâte à papier est blanchie à l’aide de produits chimiques.
La pâte à papier est transformée en feuilles ensuite drainées et séchées. Pour augmenter leur résistance, elles peuvent être recouvertes d’un pigment et/ou pressées avec un rouleau pour une meilleure brillance.
Lors du formage, la pâte à papier est drainée sur un fil de maille pour former une nappe de fibres humides à 80 %. Cette nappe est ensuite pressée afin d’abaisser le taux d’humidité à 55 %. À l’issue de la phase de séchage, la nappe ne contient plus que 8 % d’humidité.
Lors du calandrage, la surface du papier est lissée et reçoit un revêtement de protection.
Enfin, il est mis en rouleau, coupé, emballé et expédié.